Au pieds du cap Baba, petit port de pêche actif
Aux pieds du mythique cap Baba, celui là même qui
inspira Jean Beret quand il créa ses fabuleux micro : les ‘Cap Baba’
animateurs de première ‘micro cup’, en septembre 1977 à Lorient. Le
vainqueur étant le Cap Baba ‘Alacrem’ skippé par Daniel Andrieux, et le
troisième : le Cap Baba ‘Eorum’, skippé par Gilles Gahinet … Excusez du
peu. !!! |
- Promontoire avancé, et cap puissant entre la
Mer Egée et le golfe d'Edremit.
- Les coups de vents peuvent y être violents,
mais heureusement sans y rencontrer en été, les phénomènes
d'opposition du vent et du courant rencontrés sur les côtes
anatoliennes plus au sud. Le courant du Bosphore, s'y fait encore
sentir
- Rod Heikell relate des risques de vents
catabatiques la nuit, tombant du SE, à l'opposé des vents
synoptiques rencontrés dans la journée. Une veille attentive est
recommandée
- Danger isolé: au beau milieu du détroit entre
Lesbos et la côte turque : "Lamna
Reef", haut fond juste submergé de 2O cm (centimètres) d'eau.
A la limites des eaux territoriales grecques et turques, il n'est
pas toujours balisé...
- Carrefour de navigation, c'est aussi un point
de débarquement du poissons des très nombreux chalutiers turcs de la
région. On peut être amené à se serrer, voire à dégager
- Abri, plus que port dédié plaisance, il est
commode pour étaler un coup de vent. les abris les plus proches
étant Molivos sur Lesbos à 8 milles au SE, avec peu de place, et des
fonds de moyenne tenue, sinon Bozcaada à 25 milles au nord, contre
deux nœuds de courant....
- On est en Troade, entre Assos et Troie, la
région est riche archéologiquement....
- Village turcs traditionnel, sans
tourisme tapageur, on est loin de tout, et... on est bien accueilli.
- Aucune facilité, approvisionnement très limité
- Edit
2012
- La partie d'amarrage rustique, du vieux port a
été refaite, pour laisser place à un grand quai, réservé aux yachts
de passage. Très bien protégé des vents dominants en été (NW à NE),
on se mouille alongside, ou arrière au quai, en mouillant long (il
peut y avoir des thermiques nocturnes costauds, la nuit, tombant du
SE)
- Pour le moment, on peut trouver de l'eau, en
demandant au responsable de la coopérative de pêcheurs, qui vous
demandera une petite quinzaine d'euros, comme dans tous les ports
turcs
- Pas d'électricité , ... Pour le moment, mais
çà viendra. Wifi dans les resto, 3G en réception "Edge" mais, çà
passe bien.
- Les grands chalutiers, qui pouvaient envahir
l'ancien port, ont disparus, probablement attirés par les commodité
de la ville plus importante de Gulpinar, et son nouveau port de
pêche, à 5 milles dans le Nord
- Les commerçants et la municipalité, appuyés
par les moyens de l'Etat turc, ont fait des efforts pour dédier
Babakale à la plaisance, ce qui semble un choix intelligent compte
tenu de sa situation... Il faut être patient... Ils ont peu de
moyens, compensé par une extraordinaire gentillesse
- Nombreux bus, les fameux "Dolmüs", pour
Canakkale, ou l'on peut se dépanner... la route est plaisante...
mais les "Dolmüs" est lent.... compter près de 3 heures pour une
ballade, tout comptes faits, agréable
- A noter l'axe de communication marketing
local, emprunt de naïveté, mais réelle et efficace: on nous remis un
certificat de passage du phare le plus occidental du continent
asiatique.... C'est l'exacte vérité !!!
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