Bozcaada à Canakkale

10 juillet

2003

28 milles

Heure	Latitude:	Longitude:	SOG	COG	Vent	Ciel	Hp
05:17	39:50:16 N	26:04:48 E	0.0	360	NE 2/3	sol	1013
13:26	40:09:14 N	26:24:25 E	28.5	132	NE 2/3	sol	1014

Bozcaada

Canakkale

Remontée mythique des Dardanelles, dans de bonnes conditions météo. 3 à 5 nœuds de courant dans le pif, et en principe pas d'abris. En fait, en cherchant, on en trouve.
- Le 1er est sur la rive Ouest, tout au début de la péninsule de Gelibulu, une grande baie bien abritée des vents dominants permet d'attendre de bonnes conditions météo. Mais il faut alors traverser la veine de courant la plus forte qui longe la péninsule, et croiser la file ininterrompue des cargos.
- On peut aussi trouver des abris au plus profond des grandes anses qui indentent la partie Est des Dardanelles.
J'ai vu plusieurs bateaux au mouillage.

Avec un petit NE 2/3 on va faire le parcours un peu à la voile, un peu au moteur, et beaucoup à la voile et au moteur !
Au départ, mieux vaut gagner la rive asiatique avant d'embouquer les Dardanelles, suivre la ligne de sonde des 10 mètres, en faisant bien gaffe aux hauts fonds sablonneux qui débordent la pointe SE du détroit.
De plus les fonds doivent êtres mouvants. Alors, prière de bien soigner l'alarme basse du sondeur !
La remontée des Dardanelles se fait sans problème en suivant la côte asiatique, sur la ligne de sonde des 10 mètres, et même des 5 mètres.
Sans véritablement rencontrer de contre courants, on navigue dans des zones calmes. Je suis persuadé que cela peut se faire, en tirant des petits bords, à la voile, sans l'appoint du moteur.
Attention en débordant les petits caps à ne pas s'avancer de trop. Une ou deux longueur de trop, et tu prends le courant par le travers, et hop ! Tu retrouves deux miles en arrière avant d'avoir pu redresser la situation.
Arrivé sur Canakkale, c'est le verrou assuré. Faut un bon moteur costaud. Mais çà ne dure pas longtemps, à peine un mile, pour arriver sur un petit port aménagé en marina merdique que l'on n'a pas du tout apprécié.

le 10 juillet 2003 Sylphe pointe son étrave dans les Dardanelles.

NDLR : il doit y avoir une malédiction à Canakkale, à moins que le tout petit port soit réellement difficile à négocier 'ce qui est probable). Toukours est il que quelques années plus tard, en 2009, je merderai en grand les manoeuvres d'accostage.

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Avec un petit NE 2/3 on va faire le parcours un peu à la voile, un peu au moteur, et beaucoup à la voile et au moteur !

Au départ, mieux vaut gagner la rive asiatique avant d'embouquer les Dardanelles, suivre la ligne de sonde des 10 mètres, en faisant bien gaffe aux hauts fonds sablonneux qui débordent la pointe SE du détroit.

De plus les fonds doivent êtres mouvants. Alors, prière de bien soigner l'alarme basse du sondeur !

La remontée des Dardanelles se fait sans problème en suivant la côte asiatique, sur la ligne de sonde des 10 mètres, et même des 5 mètres.

Sans véritablement rencontrer de contre courants, on navigue dans des zones calmes. Je suis persuadé que cela peut se faire, en tirant des petits bords, à la voile, sans l'appoint du moteur.

Attention en débordant les petits caps à ne pas s'avancer de trop. Une ou deux longueur de trop, et tu prends le courant par le travers, et hop ! Tu retrouves deux miles en arrière avant d'avoir pu redresser la situation.

Arrivé sur Canakkale, c'est le verrou assuré. Faut un bon moteur costaud. Mais çà ne dure pas longtemps, à peine un mile, pour arriver sur un petit port aménagé en marina merdique que l'on n'a pas du tout apprécié.