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Ayvalik:    check out

 

Photo d'archive

Les galériens

 

Kybele, avant son périple vers Marseille...

 
  Ayvalik, n'état pour nous qu'une halte technique. Tous les ans, nous devons renouveler  le transitlog du bateau. Là, nous en profiterons, pour faire une sortie du territoire Turque, renouvelant par la même occasion, nos dates de visa touristiques, pour 90 jours, le temps d'aller, puis de revenir tranquillement d'Istanbul.

Habituellement, çà se faisait en douceur, avec les douaniers. On faisait la sortie, puis on se planquait au port, sans faire de bruit, puis le lendemain, on se présentait aux douanes pour faire sans problème, notre rentrées dans les eaux Turques. c'est comme çà, que çà s'est passé pendant 7 ans. Ce qui me permettait de parler d'espace de liberté, pour la Turquie.

Là, les douaniers turcs, ont décidés de faire européen, c'est à dire "douanier chiant".

  • 1)   il faut un agent pour faire a sortie, et il faut le payer
  • 2)   il faut que la sortie soit effective, et on a, à le prouver
  • 3)   il faut bien sûr un agent payant, pour faire sa rentrée

Au résultat, au lieu de payer 30 euros, et une journée à 40 euros à la marina pour l'ensemble des opérations, vous retrouvez à payer 4 nuits, à payer l'agence, à faire un AR stupide chez les grecs (qui se marrent !!!). Au total, çà vous aura coûté dans les 200 euros... Merci qui ??? Merci les petits malins du Delaware.

Les douaniers turcs n'ont pas pondu cette loi pour nous emmerder, mais pour contrôler le turcs du Delaware...

 
     
  Tous ceci nos éloignant, de nos problèmes de navigation. Nous avons été en mouillage forain, pratiquement depuis Pythagorion. Dépourvus de moyens de communication. On va se rattraper avec la brève du jour:

 

 
 

Agence Finikéenne de Presse

La seule AFP en langue française  de Finike

De note correspondant permanent, quelque par en mer…

Ayvalik, le 26 mai 2009.

Nous vous avions laissé en Pythagorion, en Samos, à l’issue d’une navigation tranquille, ponctuée de tracasseries douanières, d’audacieuses incursions dans le monde très fermé de la ‘belle plaisance’, comme on dit dans la jet-set…

Tout se paie, et quelques fois au prix fort… Trop de bonheur, trop de douceur, trop de jouissance (oserai-je ?), trop de trop et Pythagore nous a présenté l’addition (to loghariasmo en grec) : çà a tabassé costaud sur Chios, juste sur notre route. Au résultat, on restera bloqués 5 jours à Pythagorion, le temps que Poséidon et Eole envoient un mail à Pythagore, pour le calmer un peu…

Vous pensez bien que l’on est pas restés inactifs : ponçage et revernissage, le nombre de couches adéquat, de la passerelle, ré approvisionnement, chez le shipchandler génial de Pythagorion, de quelques dizaines de mètres de bouts et d’amarres, visite règlementaire aux autorités portuaires, ce qui tombait bien, vu que c’est une autorité portuaire, jolie, souriante et dotée d’un très joli petit cul… Si, si…

 
  Mais tout çà nous laissait du temps libre…Alors on est allé au resto, juste de l’autre côté du quai ou Laorana était amarrée (voir la photo jointe), et là j’ai attrapé une belle blonde. Si, si, celle de la photo, j’ai eu un gros ticket, même qu’elle nous a dit que nous étions des grands parents délicieux (là, la libido, elle en prend un grand coup sur la gueule !!!)
   
 

 
Bon, c’est  pas tout de faire play boy chez les grecs, on a aussi navigué, et navigué à la voile. Voir la photo de Laorana, tout dessus par force 3, au près serré (pour les initiés, le près serré pour Laorana, c’est à plus de 60° du vent…). On trissait quand même à plus de 6 nœuds, à peine retardés par la capture de belles bonites, entre un point que je ne vous donnerais pas et une arrivée secrète à Cesme. Depuis le départ, à Kirkdilim, sous le cap Teke Burnu (merde, je l’ai dit), on a tout fait gentiment à la voile.

Et nous étions hier soir, à Eski Föça (en turc, la vieille Föça, se prononce Photchia, presque comme phocéen, ce qui tombe bien, puisque c’est la ville fondatrice de Marseille). J’imagine la tête que doit faire la diaspora arménienne de Marseille, de savoir que leur bonne ville a ses racines en Turquie….

Et à Eski Föça, j’ai reçu un mail de Marie Antide Fort. J’en ai déjà parlé à plusieurs d’ente vous, mais Marie Antide est journaliste sur le web. Elle anime deux sites remarquables sur Istanbul, ou elle a longtemps vécu, et dont elle parle avec passion. Elle est aussi très impliquée dans l’organisation de l’année de la Turquie en France.

Or, Marie Antide m’annonce tout simplement qu’une équipe de fondus d’archéologie maritime turque a reconstitué une galère phocéenne (de l’époque de l’antique Föça), et compte relier Foça à Marseille, ces jours ci… Incroyable çà, non ??? Et l’envoyé spécial de l’Agence Finikéenne de Presse, qui est là sur place…

 

Vous pouvez en savoir plus sur les deux sites qu’anime Marie Antide

http://bosphore.blog.lemonde.fr/

http://www.rue89.com/paristanbul

 

Mais aussi, vous pouvez suivre l’aventure de Kybele et de ses fondus navigateurs archéologues turcs, sur leur site :

http://www.derege.info/

Nous, on continue, vers Istanbul

 

Marie et Michel