retour à la 2me étape |
Gelibulu: la ronde infernale des ferries. |
|
C'est jour et nuit... |
Ferries bacs navettes taxis remorqueurs |
|
le 2 juin 2009, clapot d'enfer, impossible de fermer l'oeil... |
|
|
Avec le développement des
liaisons entre la côte européenne et celle d'Asie, la ronde incessante
des ferries a condamné l'utilisation pour les yachts, du vieux port de
Gelibulu, ou Gallipoli, comme on veut. Seule solution, mouiller en rade du port des ferries, bien à l'extérieur, car la délicatesse ne les étouffe pas, quand ils manoeuvrent... On a alors à supporter le clapot créé par les ferries, les navettes des pilotes, les bacs, le taxis de mer, les remorqueurs, et celui résiduel des navires qui empruntent les Dardanelles. Cà fait beaucoup, et à minuit, j'ai craqué, et suis allé mêler le clapot de Laorana, à celui des autres... Cà a été un assez grand moment. J'en parlerai plus tard, dans une brève destinée aux copains de ma mail liste... |
Lapseki |
Cà a été plutôt stupide, parce que en
face, sur la côte asiatique, à Lapseki, les turcs ont créé un grand port
pouvant accueillir les yachts de passage... A noter aussi, juste au nord de Lapseki, sous le cap Cardak, à l'entrée d'un marais salant, une anse bien protégée des vents dominants, en été. Mouillage explorée par La Mutine, donc crédible...
|
Mer de Marmara - Stratégie de navigation |
||
|
||
Tout d'abord, bien savoir qu'ici, Rod
Heikell est très bon. Nous avons trouvé ses indications précises et pertinentes.
Il n'est pas toujours à jour, mais avec la façon dont les turcs construisent à
tour de bras, ce n'est pas chose aisée...
Google Earth, permet de vérifier les plus récentes évolutions portuaires. Ce n'est pas un outil de navigation maritime à proprement parlé. Mais, avec les dernières évolutions de Maxsea, vous pouvez intégrer des images Google Earth dans votre cartographie, et les interroger depuis votre carte numérisée. Cà c'est, un plus, fabuleux. Vous pourrez consulter un document que j'ai réalisé là dessus dans les annexes. |
Rod Heikell
indique, qu'il est préférable d'aller vers Istanbul par la côte sud, où
l'on trouvera des vents moins forts, contraires, mais moins forts. Je
confirme, avec un bémol, si les vents sont moins forts, la clapot est
plus marqué. Il y a des phénomènes de courants et contre courants très
complexes. Quand ils s'opposent au vent, çà peut devenir pénible. Cà
nous est arrivé au retour, au cap juste à l'Est de Kemer, où des lames
vachardes se son mises à mon cul, me forçant à m'interroger, pour
savoir, si par hasard elles n'avaient pas l'idée d'envahir le cockpit... Si l'on trouve généralement moins de vent sur la côte sud, nous y avons trouvé de beaux orages. Ils montent dans l'après midi, on les voit arriver, et mieux vaut ne pas les prendre à la légère. Les indications que je donne, sont à prendre dans l'ordre alphabétique, sur ce que nous avons pu comprendre de la Mer de Marmara. A noter, sur la longue route entre la péninsule de Kapidag (Cakilkoy) et Zeytinbagi, une bonne halte bien protégée du des vents dominants à Dut Liman. Elle ne figure sur aucune carte, sur aucun plan. je l'ai découverte sur Google Earth, puis reconnue en venant sur Kapidag. Par mauvais Meltem, son avant port m' a semblé sécurisant. Ceci dit, Rod Heikell l'écrit, et nous confirmons, il y a au sud, des bassins de navigation ou l'on peut passer des semaines... Si vous découvrez Istanbul, et que vous cherchiez des infos pour l'aborder, une bonne solution est de relâcher à Esenkoy, où vous pourrez laisser votre bateau en toute sécurité, et y prendre une des nombreuses navettes quotidiennes vers Istanbul. |
||
|
|
||
Dut Limani, non cartographié, sur aucun guide. Entre Kapidag et Zeytinbagi |