retour à la 2me étape |
Zeytinbagi: la byzantine. |
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Chargée d'histoire... |
Bien trop chargée... |
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Un petit trésor, un bijou antique... Mais... attention au toc... |
Agence
Finikéenne
de Presse La seule AFP en langue française de Finike De note correspondant permanent, quelque part en mer… Esenkoy le 06 juillet 2009. Bonjour à tous… On étaient encore fin juin, et notre rendez vous avec notre fille à Istanbul était pour 13 jours plus tard. Puisque la solution logique pour la récupérer restait la ‘très chic marina’ d’Atakoy, à 60 euros la nuit, on avait les moyens d’aller voir ailleurs en attendant l’avion. Du coup, on a manqué notre rendez vous avec Marie Antide à Istanbul, et l’on raté notre visite de la ville avec notre bateau. On se rattrapera avec notre fille et nos petits enfants, à la mi juillet. Cap sur le Sud de la mer de Marmara, entre Esenkoy et la presque île de Kapidağ, où tout le monde nous promettait les mouillages enchanteurs, même nos copains belges d’Aquarellia, qui avaient littéralement flashés sur Zeytinbaği et Erdek. La Mutine, Tipalou et Rod Heckel (pour le coup, rien que des bons…) le confirmaient. Alors, ‘en avant lente, capitaine’ parce que du vent, y en a pas eu bézef, sauf où il ne fallait pas, à Erdek, où un orage sauvage et vicieux, nous a gravement sauté à la gorge, à l’heure de la sacré sainte sieste, l’enfoiré !!! Vous noterez sur la carte, que nous tournons à l’envers, en contre indication totale avec les recommandations de Tipalou, de La Mutine et Rod Heckel ‘himself’ (toujours tous aussi bons…) qui recommandent de faire de l’Ouest par le Nord de la mer de Marmara, là ou les vents sont les pus fort, en allure portante, et d’aller vers l’Est par le sud avec des vents maniables contre soi. Envers et contre tous, nous avons décidé de faire belge, comme nos amis belges d’Aquarellia, c’est à dire à l’envers… On a rudement bien fait. On a pris de vrais émerveillements dans les yeux. On a vu des choses auxquelles nous ne nous attendions absolument pas. Et on les a vu dans des endroits incroyables, là ou peu de monde va. Et peu de monde y va parce qu’ils ne sont répertoriés ni sur les guides, ni sur les cartes marine. C’est le cas de Kestanelik, que j’avais repéré sur Google Earth… Tiens… là il y a peut être quelque chose qui change dans notre façon de bouger notre cul… On a aussi vu des machines stupéfiantes, comme seuls nos amis turcs savent le faire : |
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un yacht monocylindre, avec tout intégré dans le cockpit |
un camping-car agricole, équipé d’un système de mouillage anti dérapage spécial labourage, une quintessence de technologie appliquée. |
En attendant, deux brèves qui
succèderont à celle-ci (je suis obligé de fractionner, sinon çà devient
des brèves longues..) : une sur notre croisière autour de Kapidağ, une,
rien que pour l’escale de Kestanelik avec des photos incroyables et
enfin plus tard, une sur Esenkoy, ou nous sommes revenus passer une
semaine pour contrôler et affiner l’enquête que nous faisons sur les
‘problèmes’ de nos amis de Aquarellia, ici, l’an dernier. |
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Zeytinbagi l'empreinte byzantine |
Zeytinbagi l'empreinte ottomane |
Zeytinbagi l'empreinte contemporaine |
La côte poissonneuse, les terrains riches et propices à la culture de l'olivier (Zeytin signifiant "olive"), des eaux claires et un climat tolérant, semblent avoir de tout temps, tenté l'envahisseur: grecs, romains, ottomans, et les derniers, nos contemporains, nous mêmes, les touristes.... |
Agence
Finikéenne
de Presse |
● La 1ère étape, entre Esenkoy et Zeytinbaği ne pose aucun problème. Il n’y a pas de vent, donc pas de mer, juste un peu de courant portant. On double un cap, et ‘hop’, on est déjà à Zeytinbaği. Contrairement à ce qu’y ont vécu les Tipalou, nous n’avons pas été reçus merveilleusement au port. Il y avait bien des places libres, mais manifestement elles étaient réservées. On s’est retrouvés a mouiller sur notre ancre, arrière au quai, en faisant très attention à ne pas accrocher une des chaînes mères des pendilles. Pas d’eau, pas d’électricité, et un empressement désagréable à encaisser 20 liras, un peu déplacé. Le port n’est pas dans la ville, ce qui nuit à son charme, suivant nos critères bien entendu… |
Le village a abandonné son activité
de pêche, se consacrant à celle plus rentable de la culture de
l’olivier, et comme le village a beaucoup de charme, de belles vieilles
maisons ottomanes et de nombreux vestiges byzantins, la tentation était
grande d’exploiter tout cela touristiquement. L’air de rien, la ville
est furieusement tendance et branchée stambouliote… Au résultat, c’est
un mini Saint Paul de Vence, avec comme seuls commerces, des magasins
vendant des olives, de l’huile d’olive plus ou moins marquetée, en
fonction de l’imagination des fabricants d’étiquettes. En quittant le port, on peu
apercevoir, "perchés" sur la falaise, des monuments remarquables de
notre époque: une barre d'immeuble au goût douteux.... |
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ndlr: contrairement à ce que j'ai pu lire quelque part, ce n'est pas un bon port pour laisser son bateau et visiter Bursa, pourtant toute proche. Sauf à trouver une place "protégée", au fond du port, au Nord-Ouest, le petit port est sujet au clapot résiduel des vents dominants de Nord-Est. | |||||
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