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Ilhankoy:    la fierté et l'honneur.

 

Pas nécessairement besoin de beaucoup d'argent...

Pour être riche...

 

regardez bien ce yacht .... Tout y est !!!

 
 
  • Cockpit central, comme sur le Moody de Christian (s/y La Marie Pierre 'O')
  • Échappement sec, aucun problème de refroidissement...
  • Inverseur
  • Démarreur "alaturka ..." C'est à dire que mieux vaut être fort comme un turc, pour lancer ce truc à la main !!!
  • Poignée des gaz
  • Décanteur d'huile ou de gazole, en plastique recyclé
  • Réservoir séparé
  • Mouillage à poste
  • Pompe de cale
  • Éclairage/chauffage au gaz
  • Et le fabuleux mono cylindre, dont le "tom...tom...tom.." matinal enchante nos compagnes, à 4 heure du matin...
 
Arrivant par accident dans ce petit  port, chassés de Erdek par les orages et les militaires, j'ai tout de suite compris ce que représentait, notre visite.

Nous avions préféré leur pauvre port à la très chic "Erdek". Et çà, pour eux c'est de la fierté, c'est de l'honneur  !!!

Amis plaisanciers, amis marins, ayez toujours çà en tête. Respectez les, les turcs sont fiers, et fiers d'un passé prestigieux, même dans un "yacht" rustique comme celui présenté plus haut.

Et si ils vous demandent de mettre leur pavillon à l'honneur, sur le point le plus haut de votre bateau, écoutez les... écoutez les, ils sont chez eux !!!

 
     
   

Ilhankoy

 

 
     
     
 

Agence Finikéenne de Presse
La seule
AFP en langue française de Finike

De note correspondant permanent, quelque par en mer…

Ilhankoy, le 29 juin 2009.
Bonjour à tous…

On a donc fait cap sur le Sud de la mer de Marmara, entre Esenkoy et la presque île de Kapidağ.

4ème étape, ou il est question d’aller à Erdek,

  • Erdek que tout le monde nous vante. Et puis, c’est l’endroit idéal pour visiter Bursa, la très belle et très ancienne capitale Ottomane.

  • Et bah… non, çà ne le fera pas. On est maudit avec les villes historiques, après Istanbul, on ratera aussi Bursa. La faute aux guerriers, et le faute aux orages.

  • Erdek, jolie ville, ombragée, vivante, appréciée des stambouliotes, s’organise en deux parties, à l’Ouest du pied de la presque île de Kapidag. Séparée par un cap, la partie Est étant réservée aux militaires, qui apprécient de ne pas être dérangés, quand ils s’entraînent à la tuerie de leurs congénères. Je sais, çà parait brutal comme çà, mais c‘est la réalité.

  • Reste pour les plaisanciers, la partie Ouest, avec un petit port adossé à une jetée réservée aux ferries.

  • Pas de chance, une race de marins guerriers, tendance marine nationale turque, avait décidé de jouer au débarquement sur la jetée du port des ferries.

  • Du coup, les ferries se sont déportés du côté des pêcheurs, qui se sont repoussés vers les plaisanciers turcs, ceux ci bouffant les quelques places libres pour les bateaux de passage…

  • Suis je clair ???

  • Bon, en clair, on venait de faire un bon paquet de mile, le skipper en avait ras la casquette, et la cuisinière trépignait d’impatience, sa fameuse liste de course à la main… Une seule solution : mouiller sur ancre, en baie, Rod Heckel le recommande, bien protégé des vents dominants, de Nord Est, ici, sur de bons fonds de sable, à 50 mètres de la plage par 4 mètres de fond.

 
     
 
  • Tout pour le meilleur des mondes, sauf qu’on a vu au Sud –Ouest bourgeonner quelques nuages, qui ont vite noirci, et le temps de le dire on avait l’orage sur le coin de la gueule et le cul pratiquement sur la plage, avec un vent de plus de 30 nœuds et la mer qui va avec…

 

  • C‘est là ou l’on se rend compte, que c‘est bien que la bateau soit en ordre de marche, et que le guindeau fonctionne bien… Parce que il nous a fallu dégager rapidement…

 

  • Et on s’est retrouvés à Ilhankoy, ou il n’y a pas beaucoup de monde, mais le petit nombre est compensé par la qualité…