- La météo ne veut pas. Planitis
sera pour une autre fois. Marie France décide que la vision
idyllique d'équipières aux seins d'étudiantes, sculptés au taille
crayon, ne suffit plus à nourrir le skipper. Il faut ravitailler.
- Direction Patitiri, et 6,2 miles
à faire ! On arrive de bonne heure et trouvons de la place à quai au
fond du port. Sur le coup de midi arrive un petit bateau de pêche
qui pratique la pêche au casier. Tous ses casiers sont à bord, et
tous remplis d'appâts divers : vieilles têtes de mouton, os et
déchets avariés divers. L'odeur pestilentielle est insupportable. A
changer de place tout de suite.
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- Dans la journée le port se
remplira rapidement de bateaux venus s'abriter du mauvais temps. Non
que ce soit du gros temps, mais assez désagréable pour naviguer.
- On se retrouve assez vite très
serrés, à régler les maître bau, et à faire grincer les défenses.
- Coincés entre deux voiliers de
location d'environ 50 pieds, le 27 petits pieds de Sylphe
apparaissent vite un havre de paix aux très nombreuses "petites
embarcations à moteur, puissamment motorisées" qui viennent se
réfugier.
- Ajouté à cela un "mauvais
clapot plus ennuyant que dangereux" comme le dit Rod Heckel, et
à 10 heure du soir, lassé de m'engueuler avec tous ceux qui
confondaient Sylphe avec une bite d'amarrage, je dégage et direction
une des bouées mouillées en rade, ou Sylphe pourra s'en donner à
cœur joie en gambadant dans les risées.
- On retrouvera, un peu plus tard,
un de nos voisins restés à quai, qui nous dira avoir passé une nuit
d'enfer.
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Patitiri, Skala, le vieux village perché.
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