Sylphe en Egée

8 juillet

2003 

0  milles

Babakale

au port

• La météo ne s'arrange pas vraiment, et puis c'est un village extra ordinaire, on ne doit avoir trop l'envie de parir.
• L'image de ce que devait être la Turquie d'il y a un siècle.
• Il ne vient personne ici.
  • Le port est animé par des pêcheurs,
  • quelques cultivateurs
  • pas de bateau de croisière,
  • pas de ferry,
  • c'est le bout du monde.
• Dans l"après midi les femmes et les enfants vont à la plage.
• Les hommes traînent au café pour discuter des graves problèmes du moment : le club de foot Galatasaray sera-t-il champion ?
• Comment s'organise-t-on pour sortir de l'eau la petite barque de pêche d'un copain, la semaine prochaine ?
• La température va-t-elle encore augmenter ?
• Et puis, la politique...Ils sont fous de politique.
• Mille questions vitales qui occupent leur temps.

• Je me suis toujours demandé somment ils faisaient pour vivre.

• En fait, ils ont très peu de revenus, mais aussi très peu d'exigences.

• Ils ne se surfacturent pas les uns et les autres, et çà marche bien comme çà. Les plaisirs de la négociations sont élevés au niveau d'un art.

• La solidarité musulmane sans faille assure ne bonne couverture sociale,

• Et pour le reste "Inch allah", et çà fait quand même des vieillards dignes.

• Dans tous les cas, personne ne se plaint ni ne proteste.

• Bien sûr, on peu hurler à la vision baba cool, post soixante-huitarde, d'adolescents attardés et rêveurs.

• Ok, on peut penser cela.

• Mais ce qu'on a vu nous, ce sont des gens simples et chaleureux, et dans le sourire de leurs yeux un "bienvenue" sans fard.

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