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Aller vers Marmaris
à environ 40 miles dans l'Est, C'était une vachement bonne idée, car
les vents sont toujours de secteur ouest ici, et quelques fois
violents.
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Quand on a fait
cette route dans l'autre sens, on toujours eu le vent dans le pif !
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Et bien non ! Ce
sera du NE 3-4, dans le nez pour faire notre route, puis pétole. Une
fois doublé le détroit séparant Symi de son continent, on va se
payer en prime un clapot d'abord pénible, puis ravageur de secteur
SE.
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Un clapot de SE, en
septembre ?
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Mais c'est quoi ce
bordel ?
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Comme cela peut à la
limite venir du Liban, en se renforçant, on prend "l'option
terrier n° 1", et on s'enfile fissa-fissa dans la baie de Bozuk
Buku, le premier terrier à gauche en arrivant sur la côte turque.
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- On aura tout juste fait 15 miles,
et pas beaucoup de voile… Passer de nuit, juste avant le lever du
soleil, entre Symi et Seskli, l'îlot au sud, se fait bien. Aucun
problème pour entrer dans l'anse de Bozuk Buku, la forteresse
hellénistique aux murs cyclopéens, se voit bien.
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La baie possède plusieurs
mouillages sur des fonds semblant bien tenir à condition de trouver
le sable.
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La plus part des anses ont été
kidnappées par des taverniers ayant installés des pontons plus ou
moins branlants, ou l'on embosse après avoir pris une pendille. La
sécurité de l'ensemble par gros meltem, pouvant poser question. Le
meilleur mouillage semble être celui de l'Est, juste sous la
citadelle.
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On retrouve la Turquie, mais
aussi un comportement hôtelier douteux : acceptant une pendille, on
se retrouve en commerce captif, et les prix s'en ressentent.
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Comptez 50 millions à deux, pour
manger le soir, juste accompagné de deux bières, le repas n'est pas
fantastique.
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Ceci dit, vous n'êtes pas obligé de
venir au ponton. Il y a de la place en baie.
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- Bozuk Buku est l'ancienne Loryma,
cité prospère. A part la très imposante forteresse, il ne reste plus
que la beauté de la baie, mais quelle splendeur.
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