- François sur Arion, nous envoie
un mail depuis Kalkan, sur lequel il a fait route : houle creuse et
"lames vachardes" de plus de deux mètres. Ils sont arrivés plutôt
cassés. Pourtant Arion, un Contest 41 costaud, gréé en Ketch, bateau
de haute mer, est solide.
- Les 27 pieds de Sylphe nous
semblent un peu légers pour affronter les 7 caps. On attend sagement
au port.
- La marina est effectivement
confortable et agréable. Mais la tendance est "chicos et onéreuse".
Adossée à un complexe hôtelier luxueux, çà tournera rapidement à
l'emplumage huppé anglo saxon.
- On en profite pour redécouvrir
plus en profondeur Fethiye, qui nous avait tellement déçu l'an
dernier. Faut dire que le choc avait été brutal, entre l'image que
nous gardions du Fethiye d'il y a 15 ans : trois ou quatre bateaux
au port, deux malheureuses goulettes, le marché ambulant aux pieds
de l'eau, et le port clinquant et bondée d'une centaines de
goulettes à touristes que nous avions découvert l'an dernier.
- En dépassant la zone touristique
à touristes, sursaturée de boutiques modes et tendance, on retrouve
la vieille ville, et en particulier le nouveau marché. Les turcs
nous ont fait çà à la turque : échoppes pleines de produits frais et
variés : légumes, fruits, viande, poisson, volaille, produits secs,
toute la production locale à profusion, à des prix "locaux". Sur les
marché et son pourtour, mille petits métiers s'intègrent à
l'ambiance orientale. Des restaurants proposent de faire griller la
viande ou le poisson achetés sur le marché.
- Et, paradoxe turc par excellence,
au milieu de tout ce bazar, je découvre "la boutique" d'informatique
qui me trouve le cordon d'alimentation 12 volts, avec prise allume
cigare, après lequel je cours depuis la France ! Il me prend quand
même 15 euro ! Et m'offre le thé, en me demandant si j'ai besoin
d'autre chose sur le plan techno "High Tech".
- Je n'ose pas lui demander la
lune, il ne pourrait pas, et cela le rendrait très malheureux !
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