retour à la 2me étape

Kalamiş:    le zoo stambouliote, des friqués motorisés.

 

Mais avant...

Nous prendrons pleine face un choc au lever du soleil:

  • Sultanhamet

  • Ste Sophie

  • Topkapi

 

le 10 juin 2009, à 9 heure, deux ans après San Marco, à Venise: Ste Sophie....

 
 

 
 

le 7 juillet 2007, Laorana fait cap sur San Marco...

Le 20 juin 2009, Laorana fait cap sur Sainte Sophie...

 
 

Nous vous souhaitons simplement le même bonheur... 

 

 
 

Homme libre, toujours tu chériras la mer...

La mer est ton miroir; tu contemples ton âme

 

 
     
 

Hé, oui, car c'est après que çà se gâte

 
 

 
 

Voilà exactement ce que certains hommes ont fait de la mer... Ils l'ont mise derrière des barreaux... la mer est leur miroir...

 
     
     
  Notre fille, et nos petits enfants arrivent dans 10 jours. Il y a à Istanbul, en ce moment Marie Antide, que nous aimerions bien rencontrer. Il nous faut juste trouver un nid pour le bateau. Hé bien... ce n'est pas facile  
 

 
 
  • La Corne d'or est définitivement fermée par deux ponts... Quoique...
  • Tous les quais, tous les ports de l'embouchure du Bosphore, sont utilisés par les terminaux de ferries
  • Il y  bien un petit port, proche de l'aéroport, Yesilköy, dont Rod Heikell ne nous dit pas que du bien... Il a raison, on a tourné en rond dans un port surbooké, sans que personne ne lève un cil...
  • Plus loin, à 20/30 miles on trouve de nouvelles marinas: Yelova, Pendik, Mimarsinan, sans que l'on soit certains qu'elles soient finies.
  • Il y a bien les criques et indentations sur le Bosphore: Bebek, Istiniye, Tarabya et quelques autres, mais on est loin de tout, ce sont des mouillages aménagés par des particuliers, dans le plus parfait bordel à la turc. Les places libres se négocient de la main à la main, au noir, tout ce que je déteste. Et puis, le Bosphore est agité en permanence, les bateaux soufrent au mouillage.
  • Reste les marinas privées, ou plus exactement les quais publics privatisés... Il y a une petite nuance là...
  • Le 1er c'est Atakoy, sur la rive européenne, très chicos, la référence de la bonne société stambouliote. Rod Heikell loue leur professionnalisme, mais prévient: c'est très, très cher....
  • Les deux autres sont cousines germaines toutes deux gérées par Setur Marina (la même société qui gère Finike), Kalamiş et Fenerbahce. Par fainéantise, j'ai opté pour Kalamiş, le plus proche...Fatale erreur, c'est une horreur, qui fera l'objet d'une brève de l'AFP, ci après
  • L'autre option, que nous testerons plus tard, Fenerbahce, est plus tolérable et mieux fréquentée par des voiliers.
 
         
    Agence Finikéenne de Presse
La seule AFP en langue française de Finike

De note correspondant permanent, quelque par en mer…

Kalamis, le 10 juin 2009.

Bonjour à tous…

On avait lu deux ou trois trucs sur Istanbul… Et puis surtout, nous y étions venus par la route.
  • La première fois nous avions trouvé un vieil hôtel incroyable, sur Beyoğlu, le quartier moderne et chic, celui du lycée Galatasaray. Ce fut probablement un palace renommé, mais très largement décrépi…
  • N’empêche, nous avions pour nous la suite présidentielle avec une vue somptueuse sur la Corne d’Or.
  • Et le soir nous avions pu profiter de tous les charmes des petites rues animées, de leurs magasins à la mode, des petits bistro et resto branchés, pour terminer sur les bords du Bosphore, voir la nuit veloutée mettre lentement en valeur les scintillements de la ville…
  • Tiens, en un mot et un seul, j’avais trouvé l’endroit particulièrement bandant…


La deuxième fois, nous nous étions fixés sur le vieil Istanbul, celui de Sultan Ahmet, et n’en déplaise au guide du routard, il est possible de trouver, en s’éloignant un peu, une vie turque authentique.

  • On a pu y manger des pides sympa, dans une ambiance bon enfant, en se faisant chambrer par les garçons de service : vous pensez, nous étions supporter du Beşiktaş, qui venait de se faire étrier par le club du Galatasaray…
  • Et puis il y eu le choc de la visite de la mosquée bleue, celle de Sainte Sophie.
  • Et puis les milles petits métiers qui me plaisent tant, sur le pourtour du Grand Bazar, et partout une vraie vie grouillante et chaleureuse…

Bref, beaucoup de joie, beaucoup de bonheur, et l’envie d’y revenir avec notre bateau. Cà c’est du fantasme pur jus

  • Hélas, mille fois hélas, si l’arrivée sur Istanbul vous en fout plein la gueule, un choc mémorable, si la remontée du Bosphore n’a pas d’équivalent, surtout si vous pensez à tous les illustres marins qui vous ont précédés…
  • La ville magnifique, éclatante de vie, luxuriante et impudique, a tué la mer.
  • Sacrifiée aux bagnoles, sacrifiée au développement économique, sacrifiée à notre époque.
   
   
  • Ne pas rêver, Istanbul n’est pas faite pour les petits voiliers.
 
         
    Plus choquant, les marchands du temple se sont accaparés les berges. Il existait au Sud-Est du Bosphore un de ces endroits magiques ou les turcs venaient en famille passer la journée au bord de l’eau. Cela s’appelle Fenerbhaçe, textuellement, çà se traduit par ‘les jardins du phare’.
  • Le phare et les jardins sont toujours là.
  • Toujours là aussi les escaliers et les marches donnant accès aux rives ombragées ou des gradins permettaient aux promeneurs de se reposer, ou de pêcher…
  • Tout çà dans la tradition turque : investissements municipaux pour tout le monde…

Les rapaces et les requins argentés sont passés par là

   
 

 
 

Fliquée

Grillagée

Cadenassée

 
  Les familles sont priées d’aller voir plus loin.
  • Maintenant, les jardins de Fenerbhaçe, sont réservés à deux parkings :
  • celui des bagnoles ou règnent les 4x4 impudents,
  • et celui des motors yachts immatriculés dans le Delaware, payés au noir avec de l’argent sale, mais si bien protégés…


On va pas se laisser bouffer, le Bosphore on va le déguster, et puis Istanbul aussi… Mais à pieds, on laissera le bateau… assez loin…

Marie et Michel