retour |
Main de fer |
|
|
Main de fer
Ou crochet d’amarrage…
Apparaux de mouillage, destiné à soulager l’amarrage de la chaîne, en
mouillage forain, ou arrière au quai. C’est sous cet angle qu’il faut
considérer l’intérêt de la main de fer.
Ce dossier se limite aux usages usuels en navigation côtière, sur des
côtes connues, ou l’on aura le loisir de choisir son mouillage. En est
exclu et pour cause, les navigations extrêmes, où le navire doit
pourvoir assumer sa sauvegarde dans des conditions hors normes.
- Souvent considéré comme ustensile de confort, filtrant le bruit de
la chaîne sur le davier, c’est surtout un outil renforçant la
sécurité au mouillage.
|
up |
|
A- Arrière au quai, sur son ancre.
|
|
up |
|
- Sauf à vouloir défoncer le quai et/ou le tableau arrière de son
bateau, l’intérêt d’une main de fer se limitera à assurer la
sécurité du guindeau, et celle du davier éventuellement.
- Crochet métallique, conçu pour bloquer en tension un maillon de
la chaîne, il est prolongé d’un câblot, permettant un amarrage
facile aux taquets d’étrave
- L’élasticité tolérée sera celle permettant au bateau
d’absorber une survente, ou un clapot intempestif, en fait,
celle de la longueur de sécurité entre le tableau et le quai.
- Il faut garder en mémoire que les quais sont souvent très
solides…
- La main de fer protège le guindeau, si l’on désolidarise la
chaîne du barbotin
- De plus, l’utilisation de deux bouts, passant par les chaumards
permettra
- De protéger aussi l’étrave et son davier
- D’abaisser le point de tire
- D’orienter horizontalement, l’angle de tire de la ligne de
mouillage
- De sécuriser la ligne en cas de rupture d’un des deux bouts
|
up |
|
B- En mouillage forain
ref Mindelo:
http://www.amphs.org/articles.php?lng=fr&pg=954 |
|
up |
|
- On tolérera, voire recherchera plus de souplesse, l’utilisation
de la main de fer s’apparentant à une pseudo ligne mixte.
- Dans ce cas, il est aussi possible d’intercaler un amortisseur.
- Dans les deux cas de type de mouillage, à quai ou en forain, le
type main de fer doit permettre un largage rapide et facile à mettre
en œuvre.
|
up |
|
C- Les types de main de fer
|
up |
|
Deux crochets, encadrant un des maillons de la chaine accolés
à un œillet recevant le bout textile ou une manille
|
up |
|
Osculati
|
|
up |
|
En inox AISI 316, un crochet unique et massif, fendu au
diamètre précis de la chaine, accroche un des maillons, la tenue se
faisant par ajustage et pesanteur, la chaine libre formant une
retenue. Un œillet ou un axe retiennent le bout d’amarrage.
|
up |
|
Le crochet américain, vendu
par West marine.
- Massive, et équipée d’une fente profonde et ajustée au diamètre
du maillon de la chaîne (11mm pour l’exemple)
- Œillet d’un diamètre intérieur de 20 mm en fil de 10, de bonne
dimension pour un bout
- Insuffisant pour passer deux bouts, nécessite l’usage d’une
manille de 10. Le manillon est un point de faiblesse, aggravé pour
cet exemple par l’absence de bout assurant la fixation.
- Résistance en 10 mm : WLL 1.200 kg
|
|
up |
|
|
up |
|
Le crochet Niro, fabriqué par
Kettenfanghaken
- Même forme que le crochet américain
- L’œillet est remplacé par un étrier et un axe
- Nécessite une manille pour passer deux bouts, c’est un point de
faiblesse
|
|
up |
|
|
|